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21 avril 2007
Le coaching comme levier de changement

Marc Rochette

Le Nouvelliste


(Shawinigan) "Quand vous démarrez votre petite entreprise dans votre sous-sol, avec une simple carte d'affaires et un téléphone, vous êtes loin de vous imaginer les problèmes d'une entreprise de 100 employés. Et un ingénieur a beau avoir une formation universitaire, il n'a pas été formé en gestion pour autant".

Voilà l'aveu du cofondateur de la firme de génie-conseil Johnston-Vermette, Luc Vermette, devant les membres de la Chambre de commerce du Centre-de-la-Mauricie réunis lors du déjeuner "Coffre à outils" pour en savoir plus sur la pertinence du coaching en affaires.

Avec un grand-père cultivateur et un père contracteur forestier, le p'tit gars de Sainte-Thècle avait sûrement la fibre entrepreneuriale. Mais, selon cet ingénieur, une fois dans l'action, le retour sur les bancs d'école et la participation à plusieurs séminaires ne peuvent remplacer la compétence d'un M.B.A. D'où ce réflexe qu'il a eu de se tourner vers un coach.

Il faut dire que l'entreprise mauricienne, étroitement liée à Pluritec, est à la croisée des chemins tant au niveau des changements organisationnels que du développement des affaires.


Dans le premier cas, il y a eu cette modification au sein de l'actionnariat, ayant un effet majeur sur l'organigramme, et dans le second, le souci de rentabilité avec un marché en bouleversement (Johnston-Vermette retirait de 500 000 $ à un million de dollars uniquement chez Norsk Hydro).

"On est en réflexion pour des projets à l'étranger", a admis celui qui s'était concentré jusqu'à présent sur le corridor Québec-Montréal au niveau des mandats.

Luc Vermette a donc décidé de recourir aux services de France Asselin, de Mobius coaching corporatif. Une expérience visiblement positive qui est "basée sur la confiance".

"Il faut avoir la volonté de le faire et trouver du temps pour le faire", a suggéré le "coaché".

Pour sa part, Mme Asselin a expliqué qu'un coach "aide le client à trouver ses propres solutions par des outils tels que le questionnement, l'écoute, le feedback et la qualification des objectifs".

"Un coach n'est pas un mentor, un psychothérapeute, un formateur, ni un consultant, mais un partenaire de changement, un accompagnateur", a précisé la conférencière.

Après s'être posé les bonnes questions (qu'est-ce qu'on veut changer, améliorer, transformer? quel type de coaching serait approprié? comment est-on prêt à investir dans la démarche?), le candidat peut choisir son coach en fonction des références et des compétences dans le domaine.

"Et les facteurs de succès sont l'encadrement de la démarche, l'engagement du coaché, la qualité de la relation et la neutralité du tiers", a-t-elle énuméré.

Pour cette candidate au M.B.A. en management à l'Université Laval qui a été formée comme coach au sein de l'International coach federation, le coaching est un champ en plein développement en raison, entre autres, des résultats positifs et du contexte de mondialisation et de changement générationnel qui provoque des ajustements au sein des entreprises.
 


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