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(Trois-Rivières) «Nous avons fondé Johnston-Vermette il y a 20 ans dans un minuscule bureau trifluvien. Après toutes ces années, nous pouvons être fiers du chemin parcouru». Voilà de quelle manière le président-directeur général, Luc Vermette, a souligné le vingtième anniversaire de sa firme d'ingénierie qui a vu le jour à Trois-Rivières.

Selon lui, l'entreprise représente aujourd'hui un fleuron de l'industrie régionale et provinciale, avec un bureau à Montréal depuis 2007.

«Après une année marquée par l'instabilité économique dans tous les secteurs industriels, l'équipe de Johnston-Vermette a su relever le défi de la croissance. Avec un pincement au coeur à la suite de la fermeture de Gentilly-2, nous avons retroussé nos manches, et ces efforts ont été gagnants. Ainsi, nos domaines d'activités stratégiques affichent des résultats positifs, et nous pouvons affirmer que nous avons pris le chemin d'une croissance durable», soutient M. Vermette.

Par ailleurs, celui-ci affirme que l'éthique reste une valeur fondamentale de l'entreprise. «Nos valeurs sont des éléments-clés de notre parcours et Johnston-Vermette ne serait pas ce qu'elle est aujourd'hui sans avoir choisi, dès sa fondation, l'éthique comme valeur centrale. D'ailleurs, plusieurs clients ont décidé de revoir les critères de sélection de leurs fournisseurs en fonction de leur niveau d'éthique», s'est-il plu à souligner. Cette nouvelle tendance, dit-il, est tout à l'avantage de l'entreprise, «qui présente une fiche exemplaire en cette matière».

En 2014, Johnston-Vermette oeuvre dans plusieurs projets majeurs. Elle travaille notamment à la construction de la nouvelle usine de Sural à Victoriaville, un premier mandat qu'elle complète en mode IAGC (Ingénierie, Approvisionnement et Gestion de la Construction). Elle se démarque également par son expertise dans le domaine du pipeline, secteur dans lequel elle est désormais leader dans l'Est du Canada.

«On se considère aujourd'hui comme un joueur incontournable pour les projets industriels majeurs en Mauricie et dans le Centre-du-Québec», déclare Luc Vermette.

Ce dernier admet que Johnston-Vermette n'est pas sans susciter de l'intérêt. «Dans le mouvement de consolidation des firmes d'ingénierie au Québec, nous avons déjà été sollicités par plusieurs firmes et jusqu'à maintenant, nous avons résisté. Appelez-nous les Gaulois de l'ingénierie car nous avons créé la recette de notre propre potion magique», affirme-t-il.

Sa firme d'ingénierie oeuvre dans les secteurs du pipeline, de la métallurgie, des industries chimique et de la transformation, de l'énergie et des mines. Son équipe, composée de 180 spécialistes, participe à toutes les étapes-clés des projets de nature industrielle, incluant les études de faisabilité, la conception préliminaire et détaillée ainsi que la supervision de la construction. L'entreprise offre ses services au Québec à travers ses bureaux de Trois-Rivières et de Montréal, et à l'international, principalement en Afrique, par le biais de sa filiale OPTEC.

Source: Marc Rochette, Le Nouvelliste, publié le 1er avril 2014